Les charnières à larder 5 ou 3 nœuds remplacent les pentures dans la seconde moitié du XVIème siècle lors de l'apparition des châssis de fenêtre à recouvrement (fermeture en applique sur le bâti dormant assurant une meilleure étanchéité grâce à une double feuillure)
Les ailes sont lardées dans l'épaisseur du bois et fixées par des clous forgés. Il suffit de retirer l'axe ou la broche pour démonter le châssis.
Sur les châssis à petit bois du XVIIème siècle, les volets pliants s'articulent sur une charnière à entailler. Un autre mode de ferrage consiste en l'emploi de fiches à lame : Un gond à piquer traverse l'épaisseur du dormant et la lame est lardée dans le champ de l'ouvrant.
Les fiches à larder ou fiches à vases (l'aile mâle lardée dans le dormant, l'aile femelle lardée dans l'ouvrant) sont utilisées dès la fin du XVIIème siècle sur les fenêtres et portes fermant à recouvrement et s'embellissent tout au long du XVIIIème siècle par des vases (ou turlupets) de plus en plus ouvragés.
Certaines pièces permettent de ferrer fenêtre et volet sur le même axe de rotation.
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